Miscellanées portées par la coolitude
6h de train, près de 8h de trajet porte à porte, Nice se gagne, se mérite, se conquiert
J’ai toujours une petite appréhension à l’idée de voyager en compagnie d’un jeune chat un peu fou-fou, même dans un sac XXL de compet’. Comme à chaque fois, j’ai tort de m’inquiéter, c’est plutôt du côté des voisins de wagon que le danger rôde
Je passe sur les consoles de jeux avec le son activé et les gamins qui hurlent, le casque antibruit est redoutablement efficace… sauf contre la voix des parents qui porte encore plus, à mesure que la barista délivre à la place le whisky, la vodka, le vin et la bière, qu’ils avalent en groupe et dans un chaos joyeusement aléatoire
Une mère essaie de sauver les meubles et son honneur :
Jack, stop that or Dad will come ! but Dad dort bouche ouverte, wagon-bar 1 – Dad 0
Je m’absente un instant pour un tour aux wc inévitable après 1 l de thé, bien qu’orpheline de ma gourde 🦩oubliée au festival Époque et actuellement en garde alternée chez Annie-Rose, à mon retour, le sac de Zola s’est renversé et les 3 adultes américains et saouls l’observent, peut-être persuadés que ma valise est hantée ou qu’ils ont peut-être un peu trop levé le coude
It’s a caaaat ! s’exclame enfin l’une d’elles, tandis que je redresse la situation et le sac et que Zola reprend sa position favorite, les quatre fers en l’air
Mon voisin, originaire de Chicago, américain et sobre, ce qui semble relever de l’exception dans ce wagon me demande comment s’appelle le chat et, lorsque je l’énonce, s’exclame avec un léger accent, Zola ? Émile Zola ?
Lui-même 😉
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