Le dernier baiser du papillon – 2021

Le dernier baiser du papillon

Je vous livre ici quelques fragments choisis de Le dernier baiser du papillon, non comme un simple prélude à une enquête oubliée, mais comme les premières notes d’une véritable quête identitaire. Au fil des pages, les personnages, portés par leurs forces autant que par leurs maladresses, dévoilent leurs zones de vulnérabilité avec pudeur et intensité. Ce roman se veut une romance tout en retenue, un conte contemporain écrit pour celles et ceux qui aiment les histoires humaines, sincères, — sans fioritures, mais avec l’âme.

Résumé

Ariane Parse est le personnage principal du roman Le dernier baiser du papillon de Nathalie Pivert Chalon. C’est une mezzo-soprano de renommée internationale, contrainte de quitter la scène à cause de problèmes de santé. Elle se retire dans une villa en bord de mer, la mystérieuse villa Pandora, un lieu chargé de mémoire et de secrets. Dans ce refuge, Ariane découvre les lettres d’une jeune femme au destin énigmatique. Ce fil narratif l’entraîne dans une quête intime, entre souvenirs, révélations et rencontres inattendues. À travers elle, le roman explore les thèmes de la résilience, de la transmission, et de la renaissance après la perte , l’abandon …

“Pandora…la villa Pandora! ces quelques mots inscrits au-dessus de la porte d’entrée résonnaient étrangement dans ma tête, presque froidement. Ce mot , né de la mythologie grecque, ne laissait présager rien de bon et pourtant, c’était là que je souhaitais poser mes valises”

« En à peine quelques secondes, toute ma vie avait volé en éclats ; et pourtant, je crois bien que la chance avait frappé à ma porte ce jour-là. […] Le vrai talent est celui de s’accrocher à l’idée que l’après, un “autrement”, existe. Il vous bouscule, vous heurte, vous blesse parfois, mais sans ce contact brutal presque animal, vous pourriez le voir passer et filer sans jamais le voir revenir. »

 ” Je la comprenais, car le bruit des vagues et le vent emplissent votre tête et finissent par vous faire oublier les tourments de l’âme. Mais après quelques années vécues au bord de la mer, on ne ramasse plus les  coquillages, on s’habitue au bruit frissonnant des vagues, et on remarque à peine l’odeur de la mer. La solitude avait dû s’installer sournoisement dans sa vie, comme le sable qui tapissait la terrasse de sa maison au petit matin, après une longue nuit de tempête.”

Je vous souhaite la bienvenue au Cap Fréhel, en passant par Paris, São Paulo, Florence, New York …

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