Né à Montgeron, en 1944, Gérard Glatt est romancier et poète. Il a également écrit pour la jeunesse. Et parfois plasticien… Eh oui !
Si ses premiers souvenirs, en même temps que ses premières frayeurs, sont de l’été 47, sur la côte normande – le bruit de la mer, son va-et-vient agressif quand elle s’écrase sur les récifs l’apeurent –, pour singulier que ce soit, ses joies d’enfant, c’est la maladie qui les lui procure, il n’a alors que sept ans : Une primo infection tuberculeuse le cloue au lit pendant des mois ; il découvre la lecture, nous sommes en 1952 ; sa mère lui achète un livre tous les deux jours, son père, chaque vendredi, lui en rapporte un, plus épais que les autres. Et puis… Et puis il y a ce long séjour à Chamonix, au préventorium des Soldanelles : L’émerveillement.
Pendant ses études secondaires, Gérard Glatt a pour professeurs l’écrivain Jean Markale, spécialiste de la littérature celtique, puis René Khawam, orientaliste renommé, puis, en première et philo, Roger Vrigny, qui lui fera rencontrer Jacques Brenner, alors éditeur chez Julliard. L’un et l’autre l’encouragent à poursuivre ses débuts littéraires : il leur a déjà soumis plusieurs textes.
En 1977, Gérard Glatt publie son premier roman : Holçarté, chez Calmann-Lévy, où il a retrouvé Roger Vrigny. En 1981, chez Hachette, sortent les Contes du Pays Basque, ouvrage destiné aux adolescents et, en 1994, au Livre de Poche Jeunesse, 3 contes du Pays Basque.
Entre temps, Gérard Glatt, entré dans l’administration des finances en 1969, a non sans peine repris sa liberté en 1974 pour diriger un cabinet de conseils en commerce extérieur. En 1983, il intègre son activité à celle d’un cabinet de plus ample envergure. Finalement, en 2000, le développement de l’Internet le conduit à créer une start-up spécialisée en marketing direct. Durant ces années, il n’a jamais cessé d’écrire.
Aujourd’hui, Gérard Glatt partage son temps entre l’Île de France et la Bretagne, bien que son cœur soit toujours resté là-bas, dans cette vallée, ce temple au pied du Mont-Blanc, qui, voici plus de soixante-cinq ans, lui a rendu la joie de vivre.
Gérard Glatt ne se consacre plus qu’à l’écriture. Écrire, ce besoin qu’il éprouve depuis toujours, sans se l’expliquer, mais qu’il assume avec bonheur.
Gérard Glatt est sociétaire de la Société des Gens de Lettres (SGDL) et membre du PEN CLUB français. Il est également membre de la Maison des Écrivains et de la Littérature (MEL), ainsi que de l’Association des Écrivains de Bretagne (AEB).
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Romans – Holçarté (Calmann-Lévy, 1977) – Une poupée dans un fauteuil (Orizons, 2008) – L’Impasse Héloïse (Orizons, 2009) – Une jeune fille différente (Orizons, 2011) – Le Temps de l’oubli (De Borée, 2012) – La Chouette Idée d’Alexandre Pluche (De Borée, 2014 ; France Loisirs, 2015 ; éditions du Signe, 2022) – Retour à Belle Étoile (Presses de la Cité, 2016 ; GLM, 2016 ; À vue d’œil, 2016 ; France Loisirs, 2016) Prix salondulivre.net, 2017 – Les Sœurs Ferrandon (Presses de la Cité, 2017 ; GLM, 2017 ; À vue d’œil, 2017) Médaille d'or 2017 Concours littéraire international de Servon-sur-Vilaine. – Le Destin de Louise (Presses de la Cité, coll. Trésors de France, 2018) – Et le ciel se refuse à pleurer... (Presses de la Cité, 2018 ; GLM, 2018 ; À vue d’œil, 2018) – L'Enfant des Soldanelles (Presses de la Cité, 2019 ; GLM, 2019 ; À vue d'œil, 2019) – Tête de Paille (Ramsay, 2020) – Gailland, père et fils (Presses de la Cité, 2021 ; À vue d’œil, 2021) – Juste avant l’espérance (Christine Bonneton éditeur, 2022) Mention spéciale 2022 - Arts et Lettres de France – La compagnie des mouches (Christine Bonneton éditeur, 2023) Poésie – Si les mots savaient ce qu’ils disent (Revue Voix d’encre n° 51, 2014) – Il vit encore le poète… (Éd. Bord du Lot – collectif, 2014) – Nostalgie 89 (Éditions du Cygne, 2019) Pour la jeunesse – Contes du Pays Basque (Hachette, 1981) – 3 contes du Pays Basque (Livre de Poche Jeunesse, 1994) Collaboration Revues littéraires : – Europe – Littérature & Cie