Tous plus forts que l’IA !

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Le match du moment se joue sur le terrain du web et il me semble crucial d’y prêter attention. L’intelligence artificielle a connu une forte croissance ces dernières années. Rédacteur humain versus Intelligence Artificielle, qui va prendre la main ?

Tous plus forts que l’IA ? Dans un environnement professionnel en pleine mutation, nous sommes de nombreux rédacteurs à nous poser la question. En effet, les IA génératives bouleversent les pratiques et de nouvelles perspectives apparaissent. Allons-nous tout simplement disparaitre ou faut-il envisager de nouvelles collaborations ?

Comment fonctionne l’IA ?

L’Intelligence Artificielle spécialisée dans la génération de contenus repose sur des modèles de langage sophistiqués et GPT (Generative Pre-trained Transformer) en est un. Ces algorithmes avancés sont formés sur d’immenses bases de données textuelles. En effet l’IA intègre des milliards de textes issus de sources variées (internet, bases de données, ouvrages, articles, etc.) puis, en décryptant le contexte des phrases, génère du contenu en fonction de la demande de l’utilisateur, le tout en un temps record.

Ce que l’IA apporte

Avec ses modèles de langage avancés, l’IA parcourt et synthétise des milliers de sources puis produit très rapidement des textes structurés, fait la synthèse d’informations et propose des axes de recherche dans tous les domaines. Elle permet également des traductions accélérées et l’automatisation de tâches répétitives.

Pourquoi l’IA ne peut pas remplacer un rédacteur ?

L’IA a obtenu un niveau moyen au Certificat Voltaire

Au certificat Voltaire, l’IA a obtenu 549 sur 1000. D’après l’équipe qui lui a fait passer le test, elle a un niveau d’orthographe moyen et il ne faut surtout pas lui donner des travaux de relecture car elle sera incapable d’identifier toutes les fautes, notamment parce que cela lui demande de comprendre le sens de la phrase. N’oublions pas que c’est une machine ! En expression, elle a obtenu 7/9 car elle connait beaucoup de mots mais n’est pas très forte en rédaction et ne sait pas rédiger des textes destinés à convaincre (source : https://www.projet-voltaire.fr/ressources/chatgpt-passe-le-certificat-voltaire/).

L’IA ne vérifie pas ses données

L’IA n’est qu’un outil d’assistance. Aussi sophistiquée soit-elle, elle a ses limites car elle ne crée pas réellement. Elle ne fait que réassembler des éléments préexistants selon des probabilités statistiques, ce qui lui donne un style formaté et prévisible. Elle suit en effet un schéma répétitif, sans varier les styles. Elle compile des données sans les valider ni vérifier leur véracité, ce qui conduit à des erreurs et à la diffusion de contenus obsolètes.

L’IA ne ressent pas d’émotions

Écrire, ce n’est pas simplement aligner des mots. C’est transmettre des émotions, raconter des histoires et tisser des liens avec des lecteurs. C’est le principe même du storytelling et l’IA ne sait pas faire cela. Elle ne sait pas jouer sur les émotions, sur la tension dramatique. L’IA ne maîtrise pas l’humour, elle ne connait pas les nuances.

L’IA n’est pas créative

Pour travailler dans le marketing de contenu et le copywriting, créer du contenu engageant et persuasif, coller à l’identité des marques et leur valeur, concevoir une stratégie éditoriale adaptée, il faut savoir cibler son auditoire, le capter et être créatif. L’expertise humaine doit rester au centre de toute collaboration. On ne peut pas confier l’intégralité de sa communication à une machine qui ne possède aucune empathie.

L’IA n’a pas de discernement

Contrairement à un humain, elle ne croise pas ses sources et ne produit pas de raisonnement argumenté avec une réflexion solide et approfondie. Elle ne fait évidemment pas de veille comme le fait un rédacteur. Elle reformule mécaniquement des informations trouvées sur le web, toujours présentes en lignes mais pas forcément à jour, sans aucune analyse critique ni nuance.

L’IA n’aime pas écrire

L’IA ne ressent pas le plaisir des mots, le plaisir d’écrire. On peut donc se demander si en face son lecteur ressentira le plaisir le lire.

Pourquoi aurez-vous toujours besoin d’un rédacteur ?

Un rédacteur s’adapte à ses clients

Un rédacteur comprend en profondeur les besoins de ses clients, s’adapte à leur métier, à leur ton, leur terminologie, respecte les normes (RGDP, etc.). Il travaille en fonction de leur demande et de leurs besoins spécifiques de façon précise, ciblée, en concertation, en collaboration étroite. Il ajuste ses contenus en fonction de ses clients, de leurs objectifs stratégiques, de leurs lignes éditoriales, de leurs visions marketing, de leurs stratégies de marque. Il fait des suggestions en termes de thématiques.

Un rédacteur travaille en toute confidentialité

Un rédacteur comprend le contexte métier, gère des contenus sensibles et surtout travaille dans le plus strict respect de la confidentialité. Avec lui, aucun risque de fuite de données.

Un rédacteur est agile

Un rédacteur est agile et évolue avec son client, prenant en compte ses retours pour affiner, préciser, retravailler, réorienter.

Un rédacteur aime écrire et travailler en équipe

Un rédacteur aime écrire et c’est très souvent pour cela qu’il a choisi ce métier. Il sait faire preuve de rigueur et de précision. Mais il aime aussi travailler en équipe, avec son client. Il est curieux, autonome et organisé. Aucune machine n’a ces compétences.

Peut-on envisager une collaboration entre un rédacteur et l’IA ?

On peut probablement envisager une collaboration entre un rédacteur et l’IA si elle est fine et intelligente, car il est toujours vain de se fermer aux avancées technologiques. Mais cela doit se faire en conscience, pour des tâches de faibles valeurs ajoutées ou simplement le plan d’un article, le brouillon d’un texte, une traduction simple que l’on retravaillera. Le rédacteur doit veiller à conserver sa qualité, sa clarté, son expertise, sa créativité.

Tous plus forts que l’IA ? Assurément ! L’IA ne pourra sans doute jamais rivaliser avec l’expertise d’un rédacteur humain et vous aurez toujours besoin de nous !

Si cet article vous a convaincu et que vous manquez de temps ou d’expertise en rédaction et souhaitez externaliser votre production de contenu, contactez-moi !

Valérie Chèze

www.letempsdecrire.com

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