Dans l’ombre tranquille d’un temps que les hommes croient infini, une voix s’élève, celle d’une femme.
Au loin on entend des voix n’atteignant plus le ciel depuis longtemps, on y aperçoit juste des ombres cherchant vainement leurs âmes errantes.
Une lumière fend l’espace pour embrasser le monde tout entier à travers le corps de cette femme.
Elle tisse paisiblement le fil invisible de la transmission.
Près d’elle et sur la mer je renais, dans cette immensité silencieuse, se souvenir que nous sommes la mémoire de ce monde à travers cette bénédiction.
Rachida Belkacem.
Athènes 2025