Le vent dans les branches

Un petit texte écrit lors de l’ atelier d’écriture de Delphine Burnod, la Diseuse.

Le vent, dans les branches, souffle de sa douce brise. Un oiseau, dans le café soudain a trouvé refuge, se réfugiant au plafond, dans les nuages, accompagné d’un papillon ou plus loin, sur les branches d’un arbre en pleine mer, au loin, un moulin.
« C’est comme une gaieté comme un sourire, quelque chose dans la voix qui paraît nous dire « viens » ».

Le vent, dans les branches, souffle de sa douce brise, les mots volent sur la page, oui, le vent fait voleter nos pages.
« C’est comme une gaieté comme un sourire, quelque chose dans la voix qui paraît nous dire « viens » ».

Le vent, dans les branches, souffle de sa douce brise, il emporte nos rires et les porte au loin, en remontant les marches, un promeneur les a sûrement entendus, car le voilà qui les récite, les murmure tout bas.
« C’est comme une gaieté comme un sourire, quelque chose dans la voix qui paraît nous dire « viens » ».

Le vent, dans les branches, souffle de sa douce brise, un courrier vient d’arriver dans une étrange boîte-aux-lettres mais peut-être est-ce simplement un lampadaire que l’imagination du poète a commué en poste restante, relais où autrefois les chevaux se reposaient, après les fatigues d’un voyage pour le moins harassant, avant de repartir tels Pégase.
« C’est comme une gaieté comme un sourire, quelque chose dans la voix qui paraît nous dire « viens » ».

Le vent, dans les branches, souffle de sa douce brise, des grelots tintent aux verres de notre table, c’est la musique des mots, la musique du cœur.
« C’est comme une gaieté comme un sourire, quelque chose dans la voix qui paraît nous dire « viens » ».

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