L’amour comme cinquième élément

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L’amour, notre cinquième élément

Le poème n’est pas qu’un simple texte : il capte, à travers les éléments, nos bassesses comme nos élans de tendresse, d’espoir ou de lutte. Les vers offerts dans Ode à l’Amour n’expliquent rien, ils entrouvrent la porte. Leur résonance propose à chacun de retrouver un peu de lui-même dans les quatre éléments fondateurs… et dans l’amour.

C’est avec une immense joie que je vous partage ces deux poèmes : 

Les tisseuses d’histoires

 

Chaque été, fidèle à l’appel ancestral,

Je retrouvais son monde au joug patriarcal.

Un mois entier auprès de ma grand-mère,

Gardienne des secrets qu’elle n’osait taire.

 

Les femmes de ma lignée, tisseuses dans l’ombre,

Ont brodé dans mon âme leurs espoirs sans nombre.

Comme l’oiseau migrateur fendant les nuées,

Elles ont traversé les terres exilées.

 

Leurs racines tenaces, dans un sol fertile,

Défient les tempêtes d’un monde hostile.

Dans leur jardin secret, refuge de paix,

Jasmin et roses mêlent leurs bouquets.

 

Danse, murmuraient-elles, vis malgré les chaînes,

Cultive ta liberté comme une graine souveraine.

Honore la mémoire des luttes passées,

Trace ta voie propre sans rien renier.

 

J’ouvre une fenêtre sur les silences imposés,

Là où les mots se heurtent aux vérités voilées.

Mais l’esprit, indompté, sait briser ses liens,

Pour faire fleurir l’espoir sur des chemins anciens.

 

La résilience surgit face aux barrières,

Force tranquille qui transforme nos misères.

Dans chaque geste d’amour, dans chaque main tendue,

Se dessine un futur longtemps attendu.

 

L’immigration dérange car elle met en lumière

Ces parts de nous-mêmes qu’on préfère taire.

Mais dans ces regards neufs qui croisent nos pas,

Se lit toute l’histoire de nos combats.

 

Histoire des invisibles, des voix étouffées,

Des rêves emmurés qu’il faut libérer.

Il faut comprendre hier pour construire demain,

Retisser patiemment des liens plus humains.

 

Car nous sommes tous nés de ces traversées,

Enfants des départs et des destinées.

Dans nos veines coulent les fleuves du monde,

Et nos différences font la vie plus profonde.

 

Ma grand-mère savait, dans sa résistance,

Que le temps vaincrait les intolérances.

Que ses roses un jour perceraient les murs

Pour parfumer l’aube d’un monde plus pur.

 

Aujourd’hui je porte ses leçons précieuses,

Comme un fil d’or dans ma trame silencieuse.

Tisseuse à mon tour d’une nouvelle histoire,

Où les femmes enfin retrouvent leur pouvoir.

 

Douceurs Maternelles

 

Dans le cocon sucré de l’enfance tendre,

Un lien de caramel, impossible à fendre,

Mère et fils, une alchimie de douceur,

Bonbon d’amour, éternelle saveur.

 

Sucre d’orge des leçons partagées,

Chocolat fondu des valeurs enseignées,

Les mots tendres, comme des pralines fines,

Fondent en sagesse, douce et divine.

 

Gourmandise de respect, jour après jour,

Miel de bienveillance, nectar d’amour,

Un regard, une caresse, sucreries précieuses,

Façonnant une âme forte et généreuse.

 

Les joies et les peines, sucre d’orge et réglisse,

Tissent des souvenirs, doux édifice,

Chaque moment, un caramel d’éclats,

Renforce des liens purs et délicats.

 

Chocolat de l’étreinte, tendresse partagée,

L’amour filial, friandise sacrée,

Mère enseignant le respect des femmes,

Fils grandissant, cœur empli de flammes.

 

Sur la route sucrée de la vie,

Des douceurs contre les soucis,

Chaque geste, un bonbon de compréhension,

Un héritage d’amour et de considération.

 

Apprendre à honorer corps et dignité,

Comme on savoure un dessert raffiné,

Mère montrant la voie, douce et bienveillante,

Un fils s’élevant, âme compatissante.

 

Ainsi va l’amour, telle une friandise rare,

Mère et fils, cœur rempli de délices,

Des liens sucrés, indissolubles et forts,

Pour toujours, un amour gardé comme un trésor.

 

Ainsi va l’amour, telle une confiserie rare,

Mère et fils, un duo sucré et bienveillant,

Des liens indissolubles, précieux et forts,

Un respect mutuel, leur plus beau trésor.

 

 

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