Nicole Grundlinger a eu cette merveilleuse idée de présenter une relation particulière à une maison d’édition au travers d’une sélection de 5 livres
Aujourd’hui, je vous parle des éditions Stock en commençant par une anecdote :
Ma marraine m’a offert Bilbo le hobbit quand j’avais dix ans et, comme je n’avais pas lu le dos affichant JRR Tolkien, qu’Internet n’existait pas encore dans un smartphone qui n’existait pas plus et les films de Peter Jackson non plus, et que le nom me semblait somme toute assez bizarre, eh bien j’ai longtemps cru que l’auteur s’appelait Stock 😂
Quelques années plus tard, j’ai découvert La grammaire impertinente de Jean-Louis Fournier, après La Noiraude, et Où on va, Papa ? m’a marquée par la gravité et la poésie qui se mêlent entre les mots
Puis il y a eu Françoise Sagan, sa folle vie et l’histoire terrible autour de la réédition de ses livres
Ce fut ensuite la découverte de Philippe Claudel, j’ai dévoré Le rapport de Brodeck et cette tragique histoire de bouc-émissaire et tous les autres livres de cet auteur, ainsi que l’adaptation en roman graphique sublime, par Manu Larcenet
Et, dans les années 90, la vague intérieure qu’a provoquée l’écriture de Christine Angot qui m’a fait penser cette phrase qui est un classique chez beaucoup de lecteurices « Ah oui, on peut écrire ainsi, c’est autorisé et possible et beau »
Il manque sur la photo les livres de Julie Esteve, Maria Pourchet, Cédric Sapin-Defour, Lola Lafon, Constance Debré, Alexia Stresi, Nina Bouraoui, Rebeka Warrior, Nicolas Houguet, Catherine Millet, Stefan Zweig, soit parce qu’ils sont à Nice, parce que je les ai lus en format numérique, prêtés (donc perdus à jamais 😂) ou tout simplement parce que, pour une fois, j’ai tenté de respecter la règle qui m’était imposée… car c’est cela aussi, surprendre 😉
Alors, vous connaissez cet « auteur », Stock ?