Anne HUBERT – BELGIQUE

20220222_121238

Dès l’enfance, le monde des mots a été pour moi un refuge : d’abord les mots des autres, découverts par la lecture devenue une nécessité vitale. Ensuite, mes propres mots, d’abord écrits timidement.

   Encouragée par mes professeurs d’ humanités anciennes, j’ai laissé mon imagination se construire : agencer mots et phrases pour peindre les sentiments humains était devenu un plaisir que je ne cachais plus.

   Les études médicales que j’ai choisies m’ont enseigné la diversité et la complexité des femmes et des hommes : elles ont constitué une période très heureuse de ma vie et m’ont appris à observer, écouter, communiquer ; elles ont passé très vite ! La médecine mène à tout, même à la vie d’épouse aidante et de mère.  L’écriture fut pour un temps mise en veilleuse.

   Aujourd’hui, l’automne est là. J’ai toujours été hennuyère : j’ai passé une partie de ma jeunesse à Tournai, mais depuis de nombreuses années,  je réside à Mons où je suis née. J’aime cette ville médiévale où vibrent, en écho avec les voix estudiantines, les reflets de la pierre bleue. J’aime aussi séjourner fréquemment à Paris, grande dame attirante, tour à tour aristocratique et populeuse.

La flamme de l’écriture s’est ravivée : mon premier roman « Quand les feuilles s’envolent » trouve sa source dans un épisode de ma vie, mais je l’ai largement teinté des couleurs de mon imaginaire. Sa publication a stimulé ma rêverie et mon envie de création. Les feuilles ont pris leur envol : mon imaginaire s’est emballé et mon premier roman a été suivi de deux volets : « Le testament d’Adrienne » et « Quand les feuilles se posent ». Purement fictifs, ils traitent de la crise migratoire, de la construction du couple et de la maladie mentale. La psychologie humaine reste ma source d’inspiration favorite. Ces trois romans ont été publiés au « Livre en Papier » en autoédition et forment une trilogie.

 J’ai aussi rédigé un recueil de sept nouvelles après la crise sanitaire sur un mode de tragi-comédie : il est certain que « Surtout, prenez soin de vous ! » aurait été plus amer s’il avait été écrit pendant cette crise qui nous a tous différemment affectés.

   « Vents et Marées » est la réunion de mes trois premiers romans en un seul : c’est l’histoire d’une écriture, la mienne. Elle a séduit Yasmina Bouko des éditions du « Lion z’ailé ». Cette éditrice enthousiaste m’a aidée à retravailler le texte, à le rendre plus concis et vraisemblable et je la remercie chaleureusement pour son accueil au sein d’une maison dynamique et rigoureuse.

   Plus récemment, une ancienne compagne de classe me demanda d’écrire son histoire. Elle souhaitait en laisser une trace : « Il ne s’est rien passé » est un témoignage romancé court, mais intense. Outre l’ amitié , mon intérêt pour  la santé physique et mentale m’encouragea à écrire ce texte.

Ma tâche n’est pas terminée : si lire, c’est s’évader, écrire, c’est se libérer.

  • 2021 : « Quand les feuilles s’envolent », roman .  Fawkes Editions.

    2022 : « Quand les feuilles s’envolent » Le Livre en Papier (réédition).

    « Le testament d’Adrienne » , roman. Le Livre en Papier.

    2023 : « Quand les feuilles se posent » , roman. Le Livre en Papier

    « Surtout, prenez soin de vous ! » , nouvelles. Le Livre en Papier.

    2024 : « A Flurry of Leaves », novel .« Quand les feuilles s’envolent »  translated from the

    French by Jackie Eales . Le Livre en Papier .

    « Vents et Marées » , roman. Editions du Lion z’ailé

    2025 : « Il ne s’est rien passé » , roman-témoignage. Editions Hello (Paris)

Retour en haut